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Le Syndrome pré-menstruel (SPM) : comprendre enfin ce qui se passe vraiment dans votre corps

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Beaucoup de femmes voient revenir chaque mois une période particulièrement éprouvante : irritabilité, douleurs, fatigue, moral en berne, sommeil instable…Ce tableau porte un nom : le Syndrome Prémenstruel (SPM).

Le SPM n’a rien d’imaginaire. Ce n’est pas “dans la tête”. C’est un ensemble de réactions physiologiques bien réelles, liées à la période qui précède les règles. Pour certaines femmes, l’impact est suffisamment important pour perturber la vie quotidienne. D’où l’importance de comprendre ce qui se joue à l’intérieur du corps.


Le SPM, une réaction cyclique et répétée


Le SPM apparaît après l’ovulation et disparaît généralement dès les premières heures des règles.Les symptômes varient beaucoup d’une femme à l’autre, mais suivent un schéma commun :

  • Physiques : seins sensibles, maux de tête, douleurs, ballonnements.

  • Émotionnels : irritabilité, anxiété, hypersensibilité.

  • Cognitifs : fatigue, troubles du sommeil, baisse de concentration.

Ce qui définit vraiment le SPM, c’est la répétition mensuelle et l’intensité des symptômes.


D’où vient ce déséquilibre ?


Contrairement à l’idée reçue, il ne s’agit pas simplement d’un “excès” d’hormones.Le document de référence souligne que le SPM est le résultat d’une interaction complexe entre plusieurs systèmes physiologiques :

  • les hormones (œstrogènes, progestérone)

  • le système inflammatoire

  • les neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine, GABA)

  • la gestion du stress

  • la sensibilité individuelle aux variations hormonales

Le moindre décalage entre ces mécanismes peut amplifier les réactions prémenstruelles.


Les grands mécanismes en cause


1. Les variations d’œstrogènes

Les œstrogènes peuvent fluctuer fortement en deuxième partie de cycle. Certaines femmes y réagissent plus que d’autres.Conséquences possibles : tensions mammaires, migraines, irritabilité, rétention d’eau.


2. Une progestérone trop faible

La progestérone est censée stabiliser le système nerveux et préparer le corps à la fin du cycle.Quand son niveau est insuffisant, on observe souvent :

  • anxiété

  • sommeil de mauvaise qualité

  • agitation intérieure

  • douleurs accrues


3. Un terrain inflammatoire

Une inflammation discrète mais persistante peut majorer :

  • douleurs pelviennes

  • migraines

  • hypersensibilité des seins

  • troubles digestifs


4. La sensibilité du système nerveux

Le cerveau réagit lui aussi aux variations hormonales.Une sensibilité accrue de certains neurotransmetteurs peut provoquer :

  • instabilité émotionnelle

  • irritabilité

  • baisse de motivation

  • sensations de surcharge mentale

Ces quatre mécanismes peuvent se combiner différemment d’une femme à l’autre, ce qui explique la diversité des profils.



Quand parler de Trouble Dysphorique (TDPM) ?


Le TDPM est une forme sévère du SPM. Il se caractérise par des symptômes émotionnels intenses et une altération marquée du fonctionnement quotidien.Le document dédié décrit clairement les signes d’alerte et la nécessité d’une évaluation approfondie lorsque le moral chute fortement en phase prémenstruelle.


Pourquoi identifier son profil est essentiel


Le SPM n’a pas une cause, mais plusieurs.Chaque femme présente un profil physiologique dominant, influencé par l’un ou plusieurs des mécanismes décrits.

Identifier ce profil permet :

  • de comprendre l’origine de ses symptômes

  • de cibler les actions réellement efficaces

  • d’éviter les approches générales qui fonctionnent mal

C’est le principe de l’approche fonctionnelle : comprendre le fonctionnement individuel pour proposer une prise en charge adaptée.


Peut-on réellement améliorer un

SPM ?


Oui. Les expériences cliniques montrent que, lorsque l’on agit sur le bon levier, les symptômes diminuent souvent nettement : douleurs, irritabilité, fatigue, troubles du sommeil…Les protocoles de prise en charge fonctionnelle détaillent les axes les plus efficaces pour chaque profil.


En conclusion


Le SPM n’est pas une fatalité.C’est un déséquilibre temporaire, lié à une interaction hormonale et neurologique plus complexe qu’il n’y paraît.Comprendre son fonctionnement permet d’agir avec beaucoup plus de précision que les approches traditionnelles.

Pour les femmes qui souhaitent aller plus loin, il est possible d’identifier leur profil SPM et d’obtenir une orientation personnalisée vers des stratégies adaptées.

 
 
 

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